La règle DGUV 112-191 est une directive originaire d’Allemagne qui spécifie les propriétés nécessaires d’une chaussure de sécurité pour que celle-ci puisse conserver la certification CE en cas d’ajustement orthopédique. En tant que professionnels de la protection, nous tenons à souligner les détails les plus importants.
Quelles sont les directives de l’UE ?
À l’heure actuelle, cette directive est la seule règle européenne qui traite de cette question. Par conséquent, il a maintenant été adopté comme norme dans tous les autres États membres européens. La nouvelle réglementation BGR 191 – devenue DGUV 112-191 – de janvier 2007 stipule que les semelles orthopédiques ne peuvent être insérées dans des chaussures de sécurité qu’en combinaison avec un examen de type valide (la chaussure adaptée doit répondre à la norme EN ISO 20345). Qui teste les modèles ? L’examen de type est effectué par un institut certifié, qui peut délivrer un certificat CE après le résultat positif des tests.
La question la plus fréquente : Que faut-il prendre en compte lors du port de chaussures de sécurité orthopédiques ?
Toutes les semelles peuvent-elles être portées ?
L’utilisation de semelles de chaussures autres que celles proposées par le fabricant de chaussures n’est pas autorisée, bien que le port de chaussures non adaptées puisse également entraîner d’autres problèmes, tels que des maux de dos. Par conséquent, un ajustement des chaussures est recommandé. Avec l’autorisation du fabricant de chaussures, chaque cordonnier orthopédique peut produire les chaussures*1 individuellement. Les chaussures*2 doivent toujours être marquées du marquage CE. Un certain nombre de cordonniers et d’entreprises orthopédiques se sont spécialisés dans cette application. Les semelles Secosol de Hartmann *3 en sont un exemple.
*1 Semelles orthopédiques pour chaussures
*2 semelles intérieures de chaussures
*3 et la société Springer (par exemple pour les chaussures de sécurité Lemaitre)
Puis-je utiliser mes propres dépôts ?
Pour de nombreux utilisateurs de chaussures de sécurité, la question se pose de savoir s’ils sont autorisés à utiliser leurs semelles individuelles (non testées) pour leurs chaussures de travail. La réponse est non. C’est aussi une réponse à la question fréquemment posée de savoir si quelqu’un est autorisé à utiliser ses semelles individuelles (non testées) pour ses chaussures de sécurité. Alors pourquoi ne pouvez-vous pas utiliser vos dépôts non audités ? Il est important de savoir qu’il est dans l’intérêt du porteur de conserver les caractéristiques de la chaussure de sécurité. Cela inclut, par exemple, le fait que les propriétés testées des chaussures de sécurité, telles que les propriétés antistatiques/ESD et la hauteur minimale de l’embout, sont conservées même après le changement par une semelle intérieure. Les certifications à l’unité sont très coûteuses et sont donc hors de question, d’autant plus que la règle DGUV stipule que les aspects économiques doivent également être pris en compte lors de la fourniture de chaussures de sécurité orthopédiques. Par conséquent, une solution doit être trouvée sans compromettre la sécurité de l’utilisateur.
Les certifications
C’est pourquoi de nombreux fabricants certifient à l’avance les chaussures de sécurité de leur gamme pour les problèmes orthopédiques les plus courants. Cela s’applique non seulement aux désalignements orthopédiques fréquents, mais aussi au syndrome du pied diabétique. De nombreux fabricants prennent en compte des points tels que des chaussures « spacieuses » dans la conception, avec une large ouverture de tige, une hauteur et une largeur généreuses, avec peu de coutures gênantes et un bon soutien dans le guide du talon. L’intérieur est souvent conçu par le fabricant avec un rembourrage souple pour éviter une pression ponctuelle. Il va sans dire que tous les matériaux et modifications doivent répondre aux exigences de la norme de base DIN EN ISO 20345.
L’achat de chaussures orthopédiques peut être subventionné par divers organismes (mais pas par les caisses d’assurance maladie légales). Cependant, le support des coûts n’est pas uniforme à l’échelle nationale. Une prescription médicale est généralement requise. Pour bénéficier des prestations, il faut suivre une certaine bureaucratie (« demande de prestations de participation »), les formulaires se trouvent sur Internet et sont explicites.
REMARQUE IMPORTANTE :
Si une chaussure de travail de protection a été modifiée selon les instructions du médecin par un cordonnier orthopédiste, cette chaussure ne peut être utilisée que par la personne concernée et toute utilisation abusive par des tiers doit être strictement évitée !